Goldorak
Goldorak, est un manga de Gō Nagai, adapté en anime en 1975. Épisode pilote Gattaïger 1974.
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Série manga - Série d'animé - Film d'animé - Mecha - Robot de fiction - Robot - Shonen manga - Série télévisée de science-fiction - Mazinger - Go Nagai - Programme diffusé dans Récré A2 - Manga des années 70
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- " Goldorak" est un manga de Go Nagai, adapté en animé en 1975. La série télévisée d'animation, produite par Tœi animation, compte 74 épisodes de 26 minutes.... (source : cinemadolivier.canalblog)
Goldorak | |
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UFO??·??????? (Yūfō Robo Gurendaizā) |
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Type | Shōnen |
Genre | Mecha, science fiction |
Manga : UFO Robo Grendizer | |
Auteur | Gō Nagai |
Éditeur | Kodansha |
Sortie initiale | octobre 1975 – mai 1976 |
Animé : UFO Robo Grendizer | |
Réalisateur | Masayuki Akihi |
Studio | Tœi/Dynamic Planning |
Chaine | Fuji TV |
1re diffusion | 5 octobre 1975 – 27 février 1977 |
Épisodes | 74 |
Film d'animé : UFO Robot Grendizer vs. Great Mazinger | |
Réalisateur | Osamu Kasai |
Studio | Tœi/Dynamic Planning |
Durée | 27 minutes |
Sortie | 20 mars 1976 |
Film d'animé : Great Mazinger, Grendizer, Getter Robo G : Decisive Showdown! Great Sea Beast | |
Réalisateur | Masayuki Akihi |
Studio | Tœi/Dynamic Planning |
Durée | 31 minutes |
Sortie | 18 juillet 1976 |
Goldorak (UFO?? ??????? Yūfō Robo Gurendaizā), est un manga de Gō Nagai, adapté en anime en 1975. Épisode pilote Gattaïger 1974.
La série télévisée d'animation, produite par Tōei animation, compte 74 épisodes de 26 minutes. Elle a été diffusée au Japon du 5 octobre 1975 au 27 février 1977. En France, elle a fait son apparition sur Antenne 2 dans l'émission Récré A2 le 3 juillet 1978, ainsi qu'au Québec sur le Réseau TVA (alors appelé Télé-Métropole, il diffusa les deux derniers épisodes de la série que lors d'une redifusion) dans les mêmes années. Soit quelques mois après avoir débarqué à la télévision italienne sous le titre Goldrake, un nom de baptême proche de celui que choisit Jacques Canestrier [1] qui a vendu la série à Antenne 2.
La diffusion en France s'est faite en plusieurs salves : des inédits furent programmés au moins jusqu'à la fin 1980. La série a été rediffusée ensuite surtout sur La Cinq et M6, et sur TF1 au début des années 1990.
La seconde version du manga, dessinée par Gosaku Ōta sur un scénario de Go Nagai, a été publiée en français aux éditions Dynamic en quatre volumes. Une première version, qui inspira le graphisme de l'anime, dessinée par Ken Ishikawa, est , à ce jour, inédite en France mais rencontra une traduction en italien en 1998.
Bref résumé de l'histoire
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l'intrigue.
Actarus (Duke Fleed dans les versions non francophones y compris la version arabe) est le prince de la planète Euphor (Fleed). Attaquée par l'empire galactique de Véga, cette planète est détruite et polluée par des radiations, la population est réduite à néant et les parents du prince sont tués. Le prince d'Euphor réussit à fuir en dérobant Goldorak (Ufo Robot Grendizer), le plus peaufiné des Antéraks de Véga[2], ce robot est transporté par une soucoupe volante (Spazer), conçu par les scientifiques de Véga, dont s'est emparé Actarus pendant l'attaque d'Euphor. Il rejoint alors la planète Terre et est recueilli par le professeur Procyon (Genzo Umon) qui l'adopte et cache Goldorak dans le sous-sol du centre de recherches spatiales dont il est le directeur.
Sur Terre, Actarus (Daisuke Umon) vit paisiblement et tente d'oublier les tourments de la guerre qui a détruit sa planète natale. Il vit comme un simple fermier et s'occupe de chevaux dans le ranch de Rigel (Danbi Makiba) dont la fille, Vénusia (Hikaru Makiba), est secrètement amoureuse d'Actarus. Mis à part le professeur Procyon et quelques scientifiques, personne ne connaît la véritable identité d'Actarus.
La série commence quand un pilote jeune mais confirmé, Alcor (Koji Kabuto l'ancien pilote de Mazinger Z), rejoint les équipes du professeur à bord d'une soucoupe construite par ses soins : l'OVTerre (TFO). Dans le même temps, les forces de Véga commencent à s'intéresser de près à la planète Terre et construisent une base avancée sur la face cachée de la Lune (le «camp de la Lune Noire»). Ils vont découvrir rapidement qu'Actarus est présent sur Terre et vont livrer contre lui une guerre sans merci, l'obligeant à replonger dans le combat pour la défense de la Planète Bleue.
Les forces de Véga vont alors déployer des trésors d'imagination pour combattre Goldorak, en lançant des attaques de robots. Uniformément appelés Enbanjū (soucoupes sauvages) en japonais, ces robots se divisent en 2 catégories dans la version française[3] :
- les golgoths, autonomes ; (mis à part le Golgoth 7 piloté par Janus dans le 7e épisode, le Golgoth 51 piloté par le commandandant Garella dans l'épisode de l'étoile noire, les Golgoths 35 et 58 dans les épisodes du même numéro et le Golgoth 32 piloté par Astrida dans le 32e épisode), animés grâce à la greffe du cerveau d'un citoyen d'Euphor.
- les antéraks, pilotés par les hommes (ou femmes) de l'armée de Véga.
auxquelles on ajoute à part :
- les monstrogoths (Végajû), animaux gigantifiés et robotisés par Véga[4].
Les forces de Véga feront quelquefois appel à des commandants de la division Ruine. Cette unité d'élite regroupe les meilleurs pilotes et possède les armes les plus puissantes de l'armée de Véga.
Plus tard dans la série, Actarus sera secondé par la «patrouille des Aigles» constituée d'Alcor, pilotant Alcorak (Double Spazer), puis de Venusia, pilotant Vénusiak (Marine Spazer) (amphibie), et enfin de Phénicia (Maria Grace Fleed), la propre sœur d'Actarus miraculeusement échappée de la destruction d'Euphor et arrivée sur Terre elle aussi, et pilotant Phossoirak (Drill Spazer) (pouvant évoluer sous terre).
Au fil des 74 épisodes, Actarus va devoir combattre Hydargos (Blaki), Minos (Gandal), Horos (Zouril), et enfin le chef suprême des forces de Véga, le Grand Stratéguerre (Grand Véga). À l'issue de ces batailles, les forces de Véga seront complètement anéanties. Dans le même temps, la planète Euphor guérit de ses radiations, et dans l'ultime épisode, Actarus et Phénicia font leurs adieux à la Terre et partent dans Goldorak rejoindre leur planète natale.
La version manga originelle présente une histoire nettement plus brève que celle de la série télévisée. La conclusion en est plus pessimiste, marquée en outre par un message écologiste : Vega provoque une guerre nucléaire entre les nations terrestres et tente de profiter de la situation, mais Goldorak met un terme aux espoirs des aliens. La Terre est détruite par les radiations. Duke Fleed (le Prince d'Euphor, Actarus) et sa sœur sont quant à eux positionnés en hibernation au sein d'un Goldorak endommagé et enseveli sous la fosse des Mariannes dans l'attente d'un hypothétique retour à la vie. Le manga est reconnu comme mineur dans l'œuvre de Go Nagai et sa popularité est bien moindre que celle de l'anime qui en a été tiré.
Personnages
- Actarus : Prince héritier de la planète Euphor, qui a pris la fuite à bord de Goldorak après la destruction de sa civilisation par les forces de Véga. Il est taciturne, introverti, et mélancolique, ne rêvant que de paix et d'amour. Sa nature extraterrestre lui confère en outre des facultés surhumaines. Initialement souffrant d'une forme de narcissisme exacerbé, il finira par gagner en humilité tandis que ses amis le rejoignent progressivement dans son combat. Zhine, l'artiste du village, qui aime la forêt et qui discute régulièrement avec Actarus des forces de mère Nature, est aussi une des rares personnes à connaître le secret d'Actarus.
- Alcor : ancien héros national (voir la série Mazinger Z) et ingénieur à la NASA, de retour dans son pays natal pour étudier de récents passages d'OVNI dans la région du mont Fuji. Alcor est un jeune impétueux épris de justice, qui met fréquemment sa vie en danger. Son combat aux côtés d'Actarus lui apprendra la sagesse et la patience. Il combattra en premier lieu aux commandes d'une petite soucoupe expérimentale nommée OV-Terre, avant de concevoir un engin bien plus puissant, l'Alcorak.
- Professeur Procyon : célèbre scientifique et directeur en chef du Centre d'Études Spatiales localisé sur les terres du Ranch du Bouleau Blanc ; Procyon est un savant d'une intelligence exceptionnelle, doublé d'un grand humaniste ; il a recueilli Actarus quand Goldorak s'est écrasé sur Terre, et l'a élevé comme son fils. Plus tard dans la série, il se voit obligé, à son grand dam, de transformer son Centre en une invincible forteresse de métal pour lutter contre Véga.
- Rigel : propriétaire du ranch du Bouleau Blanc, non loin duquel se trouve le Centre Spatial ; C'est un vieil homme laid, petit, agressif, têtu et mythomane, dont l'unique obsession est d'entrer en contact avec les OVNI (il est d'ailleurs le Président – ainsi qu'à n'en pas douter l'unique membre - du «Comité d'Accueil des Hommes de l'Espace»). Malgré tout, il a bon fond, et est un père attentionné. C'est a priori aussi le premier homme au monde capable de tomber sur les dents.
- Vénusia : fille de Rigel, secrètement amoureuse d'Actarus (et ce en dépit des continuelles remontrances de son père) ; dans un premier temps inconsciente de la véritable nature d'Actarus, elle se rongera ensuite les sangs à chaque fois qu'il part au combat. Gravement blessée au cours d'une attaque de Véga, elle sera sauvée grâce à une transfusion sanguine d'Actarus, et prendra part au combat ensuite, aux commandes du vaisseau amphibie Vénusiak.
- Phénicia : princesse héritière d'Euphor et petite sœur d'Actarus, qui a elle aussi trouvé refuge sur Terre ; dynamique et intrépide, Phénicia est l'archétype du garçon manqué, mais elle sait aussi se montrer douce et sensible au moment voulu. Elle semble avoir des sentiments pour Alcor ; en combat, elle pilote un engin pourvu d'une tarière nommé Phossoirak.
- Mizar : petit frère de Vénusia, qui idolâtre Actarus et souhaiterait lui ressembler.
- Antarès, Argoli et Cochyre : assistants scientifiques du Professeur Procyon, œuvrant au Centre Spatial.
- Banta : garçon de ferme dont la corpulence n'a d'égale que la bêtise. Lui et sa mère vivent dans une ferme voisine du ranch du Bouleau Blanc. Quand il ne se dispute pas avec Alcor, Banta passe son temps à faire la cour à Vénusia, ce qui lui vaut au mieux une gifle, et au pire une décharge de chevrotines de la part de Rigel.
- Bélier, Cocker et Setter : grands amis d'Alcor, déjà apparus dans Mazinger Z, et qui font à l'occasion une apparition. Ils pilotent Béliorak, un robot humoristique fait de bric et de broc qui passe son temps à se démantibuler.
- Minos : commandant en chef des forces de Véga, établi au camp de la Lune Noire, sur la face cachée de la Lune. Il est dévoué corps et âme à la cause de Véga, et est prêt à l'ensemble des sacrifices pour éliminer Actarus et s'emparer de la Terre. Minos a la particularité d'être androgyne, et de partager son corps avec une seconde créature féminine nommée Minas, sorte de femme minuscule résidant au sein de son crâne, et prenant dans certains cas la parole à sa place.
- Hydargos : commandant en second des forces de Véga ; à la différence de Minos, Hydargos est un être sournois et haineux, qui n'est motivé que par sa gloire personnelle. Il n'hésite pas, à l'occasion, à trahir ses pairs pour s'accaparer l'ensemble des honneurs. Il trouvera la mort au début de la 2e saison, dans l'explosion de sa soucoupe amirale.
- Horos : officier scientifique qui viendra remplacer Hydargos sur la Lune, après de nombreuses défaites cuisantes face à Actarus ; il se vante fréquemment d'être un «homme de science», et non pas un militaire, et semble avoir des idées quelques peu différentes de celles de Minos quant à la conquête de la Terre.
- Le Grand Stratéguerre : souverain de l'empire végan, résidant sur la planète Stykadès ; il restera dans un premier temps à l'écart des conflits, avant de prendre lui-même les choses en main devant l'incompétence de ses hommes et de l'explosion de sa planète Stykadès. Suite à cette explosion, il s'installera dans le camp de la Lune Noire ; Horos et Minos créant une base directement sur Terre, dans les profondeurs des océans. Désespéré suite à la mort de sa fille Végalia, il sombre dans la folie et finit par lancer une attaque suicide (qui se solde par un échec) sur la Terre.
- Végalia : Fille de Véga (elle n'apparaît que dans un épisode) mais elle est l'opposée de son père car elle aime la paix et était amoureuse d'Actarus avant la destruction d'Euphor. Le père d'Actarus avait proposé un mariage entre son fils et Végalia pour maintenir la paix intergalactique mais Véga ne fit rien. Néenmoins Actarus et Végalia se sont vraiment aimés mais la folie de Véga a tout gâché. Elle a cru durant des années qu'Actarus était mort au cours de la destruction d'Euphor. Mais elle a finalement appris qu'il était en vie et le rejoint sur Terre quasiment à la fin de la série. Pendant un combat contre Horos elle sacrifia sa vie pour sauver Actarus, elle fut vengée car Horos fut tué par Alcor. La mort de Végalia a énormément bouleversé Actarus mais il lui a promis de tout faire pour rétablir la paix dans la galaxie.
Guide des noms français/japonais
- Goldorak : Grendizer
- Actarus : Daisuke Umon
- Prince d'Euphor : Duke Fleed
- Euphor : Fleed
- Professeur Procyon : Professeur Genzo Umon
- Alcor : Kōji KABUTO (héros de la série'Mazinger Z)
- Venusia : Hikaru Makiba
- Phénicia : Maria Grace Fleed
- Rigel : Danbei Makiba
- Mizar : Goro Makiba
- Bélier : Boss
- Hydargos : Commander Blaki
- Minos : Gandal
- Minas : Lady Gandal
- Horos : Zuril
- Véga le Grand Stratéguerre : Vega Kyōsei Daiho
- Stykadès : Vegatron
- Alcorak : Double Spacer (le «vrai» Spacer étant la soucoupe de Goldorak)
- Vénusiak : Marine Spacer
- Phossoirak : Drill Spacer
- Golgoths/Antéraks : Enban-jū (littéralement «monstres-soucoupes»)
- Monstrogoths : Vega-jū
- Béliorak : Boss Borot[5]
- Eurydie : Mineo
- Aphélie : Naïda
- Zhine : Charles Z
Dans l'adaptation VF faite par Michel Gatineau, la majorité des personnages portent des noms d'étoiles : Rigel, Alcor, Procyon, Mizar, Antarès, de planètes : Vénusia et de phénomènes astrologiques : Aphélie, Nadir… Quant au nom d'Actarus, il semble dériver du nom respectant les traditions de l'étoile α Bootis, Arcturus, nom assurément moins facile à prononcer et peut-être moins élégant.
Michel Gatineau, réputé pour avoir prêté sa voix au professeur Procyon, à Michæl Landon ainsi qu'à Horst Tappert (Inspecteur Derrick), est l'inventeur de tout le vocabulaire issu des constellations, des noms mythologiques et bibliques (Golgoth vient de Golgotha), puis le nom des attaques. Sa femme Anne Gatineau, écrivaine sous le nom de Mike Cooper, a donné les noms d'Hydargos et Phénicia. C'est aussi lui qui a choisi les acteurs pour le doublage qui au départ n'était prévu que pour 20 épisodes[6].
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Soucoupe
- Longueur : 34 m
- Longueur (combinée à Goldorak) : 40 m
- Poids : 150 t.
- Poids (combinée à Goldorak) : 430 t
- Vitesse (dans l'atmosphère) : Mach 9
- Vitesse (dans l'espace) : Inconnue (certainement identique à la vitesse de la lumière)
Liste des armes de Goldorak
- Planitron (Spin Saucer) (épisode 1 à 11)
- Fulguro-poing (Screw Crusher Punch) (épisode 1 à 74)
- Missiles gamma (Spin Drill) (épisode 1, 3, 5, 9, 11)
- Clavicogyres (Boomerang Shoulders) (épisode 1, 4, 5, 7, 8, 10)
- Astéro-hache (Double Harken) (épisode 1, 5, 6, 7, 10)
- Pulvonium (Hand Beam) (épisode 1, 2, 6 à 8, 10)
- Mégavolts (Melt Shower) (épisode 1, 4 à 6, 8 à 11)
- Rétro-laser (Hanjūryoku Storm) (épisode 1, 4, 5, 7 à 11)
- Corno-fulgure (Space thunder) (épisode 1 à 4, 6, 7, 9, 10)
- Super Corno-fulgure
- Hyper Corno-fulgure
- Anti-scratch (autres noms : parasitaire, brouilleur radar) (épisode 7, épisode 27)
- Météopunch (Dizer Punch) (épisode 5, 9)
- Ophto-fisseur (Dizer Beam) (épisode 5)
- Helico-punch (Screw Punch)
- Tarriero-punch
- Rétro-foudre
- Maxi Rétrolaser
- Achilléochoc
- Cerveau-fulgure (épisode 21)
- Voltogyre
- Incrustochoc
- Missiles beta
- Spirolargue
Alcorak
Alcorak est un vaisseau conçu pour Alcor et ainsi seconder Goldorak. Il est lancé dans l'épisode 35 Le premier raid. En plus de ses armes propres, Goldorak peut s'y attacher ce qui peut permettre à Goldorak et sa navette d'agir scindément en altitude.
Liste des armes :
- Missiles alpha
- Victorang
- Mortanium
Vénusiak
Piloté par Venusia, cet engin a été conçu par le Professeur Procyon, l'épisode 40 ayant révélé les faiblesses de Goldorak dans la lutte sous-marine. L'épisode 41 voit le lancement de Venusiak sous lequel Goldorak peut s'assembler surtout sous l'eau.
Listes des armes :
- Deltalame
- Missile oméga
- Électronium
Liste des armes de Faussoirak
- Pyrobombe
- Missiles sygma
- Triponium
- Chlacanium
Liste des commandes de Goldorak
- Goldorak, Go! (épisode 1 à 11)
- Transfert (épisode 1, 2, 4 à 11)
- Auto-largue (épisode 1, 7 à 10)
- Récupération (épisode 1)
- Arrimage (épisode 1, 4, 5, 7 à 9, 11)
- Spirolargue (épisode 3, 10)
- Ovostable (épisode 4, 5, 7 à 9)
- Cabré (épisode 4, 11)
- Dégagement (épisode 5, 6, 11)
- Aimant griffe (épisode 10)
- Translucidateur (épisode 10)
- Megamach
- Minimach
- Hyper-métabolisme
- Désaneige
- Feuille morte (épisode 55)
- Auto-traction (épisode 21)
Voix françaises de la série télévisée
- Daniel Gall : Actarus
- Pierre Guillermo : Alcor
- Michel Gatineau : Professeur Procyon
- Jacques Ferrière : Rigel
- Jane Val : Vénusia
- Marcelle Lajeunesse : Mizar, mère de Banta
- Michèle Berdolet : Aphélie
- Catherine Lafond : Phénicia
- Claude Chantal : Phénicia (épisodes 49-52)
- Jacques Berthier : Véga
- Jeanine Forney : Végalia
- Marc de Georgi : Hydargos
- Jean-Claude Michel : Minos
- Paule Emanuele : Minas
- Henry Djanik : Horos (2e voix)
- Claude Bertrand : Banta, Bélier
- Philippe Dumat : Argoly
- Pierre Fromont : Antarès
- Claude Joseph : Cochir
Génériques français
- «Accours vers nous…» Première version du générique, reprise du générique japonais (interprète : Enrique, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
- «Goldorak» (interprète : Noam, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Pascal Auriat)
- «Va combattre ton ennemi» (interprète : Enrique, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
- «La légende d'Actarus» (interprète : Les Goldies, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
- «Le prince de l'espace» (interprète : Les Goldies, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
- «Et l'aventure continue» (interprète : Lionel Leroy, auteur : Haim Saban, compositeurs : Shuki Levy, Jean Canestrier)
- «La justice de Goldorak» (interprète : Lionel Leroy, auteur : Haim Saban, compositeurs : Shuky Levy, Jean Canestrier)
- «Goldorak Go» (interprète : Bernard Minet, auteur : Jean-François Porry, compositeur : Jean-François Porry, Gérard Salesses)
- «Goldorak, oui c'est son nom» (interprète : Bernard Minet, auteur : Jean-François Porry, compositeur : Jean-François Porry, Gérard Salesses)
- Le serpent
- Le monstre du Loch Ness
- Le lynx de l'espace
- Le monstre et l'enfant
- Le sosie
- Le commando
- Les rats
- Pégase
- Les cygnes
- L'ours polaire
- Cinq minutes pour mourir
- Un grand entre les grands
- La mort vient de la mer
- Opération plongée
- La grande douleur
- Tel père tel fils
- L'imposture
- Le meilleur ami
- La princesse amoureuse (Mort d'Horos)
- Pour l'amour de la Terre
- Ce n'est qu'un au revoir
(Mort de Minas, de Minos et enfin du Grand Stratéguerre)
Oav (Original Animation Video)
Il existe aujourd'hui deux films (n'excédant pas une heure chacun), dans lesquels intervient Goldorak : Goldorak contre Great Mazinger et L'attaque du dragosaure - tous deux sortis en salles au Japon au cours de l'année 1976.
On considère généralement le film Uchū enban daisensō, sorti au cours de l'été 1975, comme étant le «pilote» de Goldorak, quoiqu'il ne soit pas toujours particulièrement le magnifique robot qu'on connaît depuis la diffusion des premiers épisodes de la série.
Les 3 oav de Goldorak :
- Goldorak contre Great Mazinger
- L'attaque du dragosaure
- Uchū enban daisensō
Goldorak au cinéma
Cette liste serait incomplète si on ne mentionnait pas ici The Ufo, un projet de long métrage réalisé par une équipe italienne, et mêlant séquences réelles et images de synthèse. Ce film, commencé en 2001, et originellement annoncé pour la fin de l'année 2004, semble se trouver aujourd'hui en suspens – tout du moins si on s'en tient aux informations données sur le site des auteurs, qui n'a probablement plus été mis à jour depuis deux ou trois ans. Une bande annonce est cependant disponible sur le site, ainsi qu'un reportage sur le tournage, d'une durée d'un peu plus de huit minutes.
Apparemment le site du projet the UFO recomence à être mis à jour et une nouvelle bande annonce est disponible sur le site depuis le 16 mars 2008. À ce jour aucune date n'est prévue pour l'éventuelle sortie d'une version finale.
Il faut aussi préciser qu'en France, un montage des cinq premiers épisodes a été exploité en salle et qu'un disque 33 tours en a été le produit dérivé (Goldorak comme au cinéma).
Commentaires
L'esthétique emprunte énormément aux armures respectant les traditions des samouraïs. Goldorak est une série animée qui a la particularité de suivre les différentes saisons de l'année comme dans une série américaine. Nous pouvons alors assister aux épisodes de Noël, du nouvel an ou de la fête du printemps (Mais également la chute des feuilles à l'automne ou la fonte des neiges). Peu de dessins animés toujours aujourd'hui suivent ce modèle.
Lors de sa diffusion au Japon, la série télévisée connaîtra un certain succès (au contraire de une idée reçue, les audiences furent aussi bonnes, ou alors un peu meilleures que celles de Great Mazinger, dont Goldorak prenait la relève), mais son succès sera, il est vrai, bien moindre comparé à celui de Mazinger Z (premier robot géant piloté de l'intérieur, créé lui aussi par Gō Nagai, en 1972) ou bien celui de Getter Robot.
Les Japonais n'ont pas apprécié que leur héros Alcor (qui était le héros de Mazinger Z) soit relégué au rang de faire-valoir d'Actarus, dont le calme contrastait d'ailleurs avec l'impétuosité des héros de l'époque), mais telle était la volonté de Gō Nagai. En effet, au départ ce dernier ne voulait pas que Goldorak soit le troisième volet de la particulièrement populaire saga des Mazinger, mais devant l'insistance de la Tœi, il accepta finalement que Alcor (dont le nom original est Koji Kabuto) apparaisse dans Goldorak, à condition qu'il ait un rôle secondaire.
C'est à l'export que Goldorak va obtenir un succès sans précédent : en Italie, au Québec, dans de nombreux pays arabes, ainsi qu'en France, où il est devenu le dessin animé culte de toute une génération : lors de sa première diffusion en France le succès fut immédiat. Les multiples génériques de la série (presque un par diffusion) ont pour certains été disque d'or ; des remontages d'épisodes furent diffusés au cinéma, bref Goldorak était partout, y compris dans la polémique, certains journaux l'accusant (à tort) de racisme et allant même jusqu'à faire des montages mêlant image de Goldorak et d'Adolf Hitler… Un ouvrage intitulé À cinq ans, seul avec Goldorak est même rédigé par Liliane Lurçat, sans pour tout autant s'avérer convaincant. Mais malgré tout, Goldorak tiendra bon. Il s'agit d'ailleurs du seul programme en France à avoir jamais atteint les 100 % d'audimat (CF Article de Paris Match de Janvier 1979 - Ajout à l'article de l'association Animez Vous), et c'est aussi lui qui ouvrit la France aux dessins animés japonais (Correction : qui augmenta leur popularité, Prince Saphir et le Roi Léo ayant été diffusés en France dès 1974), bien meilleur marché que les dessins animés français et américains pour les diffusions dans les émissions jeunesse.
L'apparition du dispositif Audimat remonte à 1985 et résulte de la volonté des acteurs du secteur de l'audiovisuel d'avoir une mesure scientifique de l'audience ; on peut par conséquent particulièrement fortement douter de ce résultat de 100 % d'Audimat pour un programme tel que Goldorak en 1985 ou après, tandis que cela eut put être envisageable en 1978. Malheureusement, les mesures d'audiences avant 1985 sont sujettes à caution, un tel score pour Goldorak n'est pas vérifiable. De plus, avant la scission de l'ORTF en 3 chaînes et même suite à cette scission lors de mouvements de grêve, un unique programme était diffusé à la télévision et ce sur les 3 chaînes - on peut, entre autres, citer la première diffusion d'Ardéchois Cœur Fidèle en 1974, dont le premier épisode fut regardé par 100 % des français ayant allumé leur télévision (Cf. présentation de Ardéchois Cœur Fidèle par Pierre Tchernia chez Koba Films) - ici on parle bien de 100 % de l'audience effective et non de 100 % du public ayant la possibilité de regarder la TV.
À noter un clin d'œil du journal Le Virus informatique (éd. ACBM) et un jeu consistant à trouver le plus de raisons envisageables : pourquoi Actarus, durant l'opération transfert, tourne-t-il deux fois sur lui-même ?[7] (la réponse humoristique que Go Nagai donna lors d'un entretien avec le public français fut : pour pouvoir vérifier qu'il n'y a pas d'ennemi dans le dos).
Dans la version française, les robots de Véga portent le numéro de l'épisode (mais il y a plusieurs erreurs de numérotation).
Au contraire de la majorité des séries animées de la même époque, Goldorak n'a toujours pas été commercialisé en France au format DVD à cause de conflits juridiques entre les éditeurs potentiels et les détenteurs japonais des droits d'auteurs. Cependant, la version française des DVD a particulièrement brièvement été présente en vente.
1978-1979 :
- Un mannequin Goldorak d'une cinquantaine de centimètres de haut, entièrement en plastique, sans la soucoupe porteuse et équipé de roulettes sous les pieds. Il était pourvu de deux armes :
- un «pseudo-pulvonium» : le poing gauche était en fait remplacé par un lance-roquettes à ressort ;
- les deux astéro-haches : on pouvait les extraire des épaules et un orifice positionné dans le poing droit permettait des les y placer, assemblées ou non. Le dispositif d'assemblage des deux haches était spécifiquement fragile et avait tendance à se casser rapidement (fréquemment même dès la première utilisation).
Ce jouet ne bénéficiait pas d'une réalisation idéale et rassemblait deux éléments caractéristiques de la camelote manifeste : fragilité de certains éléments et reproduction pour le moins approximative du modèle (robot de la série).
- Un mannequin Goldorak de dimensions plus modestes que le précédent mais conçu, cette fois, en particulier en métal. Pourvu d'une modélisation énormément plus fidèle que le précédent, ce Goldorak était, en outre apporté avec sa soucoupe porteuse (en plastique).
- Les inévitables déguisements, allant du simple masque à la panoplie complète.
La version de la série Soul of Chogokin de Bandai en 2000 :
En 2000, la compagnie japonaise Bandai a réalisé le rêve de plusieurs fans de la série en produisant Goldorak et sa soucoupe. Ce kit porte le nom GX-04. Le tout inclus la soucoupe d'Alcor et l'Alcorak.
En 2002, Bandai sort la version GX-04S qui ajoute le Foissoirak et le Vénusiak.
Bandes dessinées
Un mensuel Goldorak, édité par Télé-Guide, est paru en France au moment où le dessin-animé était diffusé. Ce mensuel comprenait :
- une aventure de Goldorak ;
- agrafé en pages centrales, un carnet de disques autocollants à coller dans l'aventure de Goldorak dans les «blancs» prévus à cet effet ;
- une BD par épisodes complètement différente de l'univers goldorakien, légèrement à la manière de ce qu'on trouvait jadis dans Le Journal de Mickey avec Guy l'Éclair ou Mandrake. On y trouva Marcus Selco où le héros éponyme, évoluant dans un contexte post-apocalyptique, s'enfonce progressivement dans les profondeurs de la planète afin d'échapper à une atmosphère devenue toxique. Puis Les Irréels, qui narre les aventures d'un groupe de héros dont les membres sont tout autant hétéroclites que complémentaires, mettant en commun leurs caractéristiques respectives issues de leur planète d'origine (on y trouve ainsi Helmet, né et élevé sur une planète à forte gravité, ce qui le dote d'une force physique hors du commun ou Orchyd, originaire d'une planète où a été poussée à sa perfection l'art de faire pousser n'importe où n'importe quelle plante, etc. ).
Le mensuel Goldorak était médiocrement dessiné. Même les autocollants ne «collaient» pas idéalement aux décors dans lesquels ils étaient censés s'intégrer. Les scénarios reprenaient point pour point la répétitivité de ceux du dessin-animé : un golgoth attaque la Terre (seul, généralement) et , après quelques moments d'incertitude feinte, Goldorak finit par vaincre. Par contre, ce mensuel valait mieux par les BD additionnelles citées plus haut (Marcus Selco, Les Irréels), plus originales mais qui, par leur contenu plus sombre ou alors plus pessimiste, s'adressaient probablement à un public légèrement plus âgé.
Références dans la culture populaire
- Les Fatals picards ont conçu la chanson parodique Goldorak est mort, ou la complainte d'Actarus qui vient de rentrer Goldorak dans un platane en revenant de boîte de nuit.
- Le chanteur italien Alessio Caraturo a réalisé une reprise du générique italien de Goldorak (Goldrake), sous forme de ballade, téléchargeable sur son site officiel[1].
- La bande dessinée Sentaï School comporte de nombreuses références à Goldorak.
- La bande dessinée la guerre des génies de la série Léonard met en scène un combat de robot géant par conséquent l'un deux est un pastiche de goldorak
- La bande dessinée Le Réveil du Z de la série Spirou et Fantasio parodie Goldorak durant quelques cases avec Gueulderak.
- La bande dessinée Le ciel lui tombe sur la tête de la série Astérix fait référence à Goldorak à la page 25, les guerriers robots des nagmas (anagramme de mangas) sont les gœlderas.
- Le groupe Range La Machine a rendu hommage à Goldorak en reprenant sur leur album Traffic sorti en 2002, la chanson Accours vers nous à la sauce heavy metal.
- Dans la chanson du groupe IAM, «Nés sous la même Etoile» en 1997, on entend à la toute fin un extrait du deuxième épisode de Goldorak. Une phrase prononcée par Actarus : «Mon Dieu, pourquoi ne puis-je vivre comme n'importe quel être humain ? Pourquoi mon destin est-il de ne pouvoir cesser de me battre ?»
- Dans le film Juno en 2007, lorsque l'heroïne perd les eaux elle averti son père par le cri «GOLDORAK, GO !», dans la VO Elle dit «Thundercats are go!» mais la réplique a été modifiée probablement pour cause d'une meilleure popularité en France de Goldorak.
- Dans le Canada français, soit au Québec, on sert à désigner les vestes réfléchissantes ou encore les gens qui les portes par Goldorak. Par exemple pour faire marcher un peloton dans les forces armées, on sert à désigner deux guides qui portent des vestes orange pour éviter que les automobiles frappent les soldats qui marchent dans le groupe, et le responsable demanderait alors des volontaires pour être des Goldoraks.
Démêlés judiciaires
La série animée a connu de nombreux avatars judiciaires. Le premier d'entre eux a opposé Tœi Animation (producteur de la série animée) à Dynamic Planning (société du mangaka Gō Nagai, lui-même créateur du manga original dont la série télévisée est une adaptation) : en effet, la série a connu un grand succès en Europe et a généré de nombreux produits dérivés, sur lesquels Dynamic Planning pouvait prétendre à des royalties qui ne lui ont jamais été versées. La procédure a bloqué toute exploitation de la série durant des années, pour finir par trouver un arrangement à l'amiable en 2004. S'en est suivi la commercialisation de la série en DVD au Japon, et une annonce d'une sortie prochaine en Italie puis en France.
En août 2005, les sociétés Manga Distribution et Déclic Images sortent les épisodes 1 à 52 en deux coffrets DVD, promettant la fin de la série dans un troisième coffret devant sortir plus tard. Particulièrement vite, il apparaît que cette édition s'est faite sans l'accord des Japonais. Une procédure en référé est intentée pour en bloquer la commercialisation en urgence, mais l'impossibilité de produire rapidement des documents vieux de 30 ans a poussé les avocats des Japonais à utiliser la violation de leur marque déposée sur le nom Goldorak. Cette marque n'ayant pas été exploitée dans les 5 années précédentes, le juge des référés a débouté les Japonais et renvoyé l'affaire devant les juges du fond.
Déclic Images envoie alors des faxes à la grande distribution en affirmant que la justice leur a donné l'autorisation de poursuivre la commercialisation. La procédure judiciaire au fond débute alors, les plaidoiries ont lieu le 28 octobre 2004. Il apparaît que la société Déclic Image a mandaté la société Rouge Citron Production pour obtenir les droits de la série en leur nom auprès de Tœi Animation et Dynamic Planning, en leur versant un à-valoir de
- 500 000 euros sur un montant total de trois millions d'euros. Le contrat stipule que si RCP s'avère incapable d'obtenir ces droits au 31 décembre 2004, l'à-valoir devrait-être remboursé. Dans le cas opposé, le reste du montant prévu serait versé à la livraison des masters à cette même date. RCP n'ayant pas obtenu les droits, ils ont cherché à procéder au remboursement, bien que postérieurement à la date butoir originellement prévue. Mais Déclic Images ne l'entend pas de cette oreille : persuadée que RCP dispose bien des droits et qu'elle s'apprête à sortir la série elle-même, Déclic Images entreprend de leur couper l'herbe sous le pied et de sortir la série sans le moindre contrat de licence. Cependant, il s'avère que RCP n'avait effectivement pas obtenu les droits et que cette édition était complètement illégale. Les DVD ont été produits à partir de simples copies des DVD japonais sur lesquels la bande son française a été collée, comme l'a démontré une expertise.
Coup de théâtre, DI & MD sortent le troisième coffret de la série entre les plaidoiries et la publication de la décision de justice. Cette dernière condamne lourdement les deux sociétés, pour contrefaçon et concurrence déloyale, pour un montant total de dommages-intérêts s'élevant à 7, 2 millions d'euros. La commercialisation est définitivement interrompue.
Déclic Images et Manga Distribution font appel de cette décision et se mettent en redressement judiciaire. La société Poly Production se porte intervenante volontaire lors de l'appel, arguant que la bande son française leur appartient. Quant à DI & MD, leur défense consiste à remettre en question la titularité des droits de Tœi Animation et Dynamic Planning sur la série. Contre toute attente, cette stratégie porte ses fruits puisque le 8 septembre 2006, la Cour d'Appel invalide la décision en première instance, non sans débouter Poly Production au passage.
Les Japonais se pourvoient en cassation, et l'arrêt de la cour d'appel est cassé le 31 octobre 2007, ramenant l'état de l'affaire à la décision en première instance : Déclic Images et Manga Distribution doivent à nouveau 7, 2 millions d'euros aux Japonais, et l'affaire est désormais dans les mains de la cour d'appel de renvoi. Si aucun accord n'est trouvé d'ici là, l'appel aura lieu en 2008.
Références
- ↑ Jacques Canestrier déclarera avoir choisi le nom de Goldorak en hommage à ses deux personnages préférés, James Bond à travers son film Goldfinger et Mandrake le magicien : Goldfinger + Mandrake = Goldorak
- ↑ dans la version originale, Goldorak est un robot qui représente le dieu de la guerre sur Euphor, et dont Véga s'est emparé. La version française a pris des libertés sur cette partie du script.
- ↑ Cette distinction est toute théorique et mal respectée dans la VF, des exemples de golgoths pilotés ou d'antéraks sans pilote ont été repérés… tandis qu'il n'y a aucune distinction en VO
- ↑ Ils apparaissent vers la fin de la seconde saison (épisodes 52, 53). L'un des plus gros dommages subi par Goldorak de la part des forces de Véga fut d'avoir un bras arraché par le premier monstrogoth. Une série de prototypes en cours de construction est aperçue dans l'épisode 52, lors de la présentation du premier. Dans la VO, le terme Végajū sert à désigner l'ensemble des monstres-robots apparus entre l'épisode 53 et la fin, mais curieusement dans la VF le terme Monstrogoth n'est pas utilisée dans la troisième saison : on revient au terme d'origine golgoth
- ↑ Article en anglais sur wikipédia
- ↑ Animeland no 134, septembre 2007, p. 86-87
- ↑ Voir «l'affaire Goldorak» sur autolargue. net
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